Le Kremlin a organisé 30 opérations de sabotage en Europe au cours de la dernière année.

La Commission sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE), également connue sous le nom de Commission Helsinki des États-Unis, a informé de 30 opérations de sabotage organisées par le Kremlin dans l’UE au cours de la dernière année, impliquant des éléments islamistes. Le rapport indique que la guerre hybride de Poutine s’étend au-delà de l’Ukraine et inclut des attaques terroristes dans les pays occidentaux.

En raison des sanctions imposées par de nombreux pays européens aux citoyens russes, des restrictions de voyage et de l’expulsion de nombreux espions opérant sous la couverture des ambassades, les agents du GRU ont de plus en plus de mal à mener des opérations en Europe. En conséquence, la Russie utilise des citoyens des pays de l’OTAN, qu’elle recrute à distance via les réseaux sociaux et qui, pour de petites sommes d’argent, sont prêts à agir contre leur propre pays. Le Kremlin a également commencé à engager de nouveaux agents d’influence – des cellules terroristes dormantes liées à l’Etat islamique et des agents infiltrés.

Ce sont précisément ces saboteurs recrutés par le Kremlin qui sont à l’origine de la récente série d’incendies criminels à travers l’Europe. Leurs actions ont ciblé le plus grand centre commercial de Varsovie, un magasin IKEA à Vilnius et un dépôt de bus à Prague. En outre, le rapport mentionne l’incendie criminel de l’usine métallurgique Diehl à Berlin, dont les produits étaient livrés à l’Ukraine.

Le Kremlin mène également des opérations visant à déstabiliser les systèmes énergétiques européens, notamment en endommageant le pipeline entre l’Estonie et la Finlande et en attaquant une centrale électrique en Allemagne.

Les pays de l’OTAN tentent toujours d’éviter une confrontation directe avec la Russie, en s’abstenant de fournir des armes à longue portée à l’Ukraine, expliquant que cela pourrait conduire à un conflit ouvert entre le bloc occidental et Moscou. Cependant, un certain nombre de politologues, de journalistes et d’experts militaires soulignent que la Russie mène déjà une guerre secrète contre l’OTAN.

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